Osarakh, le Roi du Soleil Noir

Bon ! Si y as un truc que j'adore avec Warhammer, c'est que c'est Open Source : on peut prendre la base et créer des trucs uniques; que ce soit des règles, des personnages ou même un background. J'ai fini la chronologie de mon personnage, Osarakh, et il est donc temps pour moi de lui écrire son RP ! A vous ensuite de commenter à souhait.
Bonne Lecture !


CHAPITRE I : LA NAISSANCE D'UN ROI-DIEU

Le lourd vent de Khsar souffle sur Ouajet; et le soleil frappe violemment les vieux fous tentant de s'en approcher. On dit que cette cité est bénie de Ptra, Dieu de la Lumière et Roi des Dieux. On dit même qu'elle est protégée, encore aujourd'hui, par son roi...
Mais ils ne savent rien. Ils ne savent rien de ce qui s'est passé là-bas, rien de l'histoire du grand Osarakh ! Roi du Soleil Noir !
...
Comment ? Qui suis-je et qu'en sais-je ? Eh bien, qui je suis ne vous intéresserai pas, noble auditeur; quant à l'histoire d'Osarakh, je suis bien placé pour la connaître...
Tiens... Laissez-moi vous la conter.

Il y as fort longtemps, bien avant l'arrivée de Sigmar, vers l'an -1630 selon votre calendrier, né un enfant. La lumière du Soleil baignait abondamment Ouajet. Fils d'Arkrakh II, roi de Ouajet. Arkrakh II était connu pour être très cruel et machiavélique - il était arrivé au pouvoir grâce à des manigances -, mais apportais aussi la prospérité. Son fils fut nommé Osarakh, et étais préparé à être un guerrier, ou à mourir.

"Mon fils recevra la bénédiction du grand dieu de la mort Djaf ! Criait-il alors, furibond. Ses yeux rougissant suintaient la folie. Oui, son épée sera forgée à partir de la pierre la plus noire possible; elle sera la plus tranchante de tout Nehekhara ! Et la plus meurtrière du monde... Il ne vivra... Que pour la mort...
Arkrakh faisait les cents pas dans la pièce, suivi du regard par sa belle et douce femme la Reine, Basthuni.
_Il ne recevras pas cette bénédiction ! Je ne veux pas que mon fils risque sa vie et tue pour ton plaisir ou tes folies impérialiste !
_Il sera offert à Djaf, que tu le veuille ou non ! Il sera l'instrument de ma puissance ! Le Roi suait, la folie semblait l'avoir pris. Oui... Ma puissance... Je plierait Khemri à ma volonté..."

Le Roi avait déjà préparé, avec l'aide du Conseil Noir des Prêtres, le rituel de bénédiction divine. Il était prévu pour le lendemain. Mais pour Basthuni, il était impossible d'accepter que son fils soit offert à un dieu vil et infâme. Elle profita alors de la nuit pour en appeler à Basth, déesse chatte de la beauté et de l'amour, qui l'avait béni auparavant, de lui venir en aide.

La lune était blanche, et le ciel parfaitement éclairé. Pas un bruit, pas une âme dans les rues. Une ombre se faufile gracieusement dans les allées. Elle s'envole et virevolte jusqu'au temple doré de Ptra le Grand.
"Il est rare de voir un membre royal dans notre humble lieu de prière, Ma reine, résonna une vieille voix pleine de sagesse. Pardonnez mon allure, je ne m'attendais pas à vous voir avant longtemps. Comment se porte l'héritier ?...
_Comment le savez-vous ? Personne n'était au courant...
_Les vents de Khsar sont porteurs... Dites-moi en quoi je puis vous aider...
_Mon fils, Osarakh... Il faut le protéger de son père aveuglé par le pouvoir. J'ai besoin de vous. Offrez-le à Ptra, suivez-le et protégez-le.
_Ptra n’accepte que ceux qu'Il veux. Votre enfant est peut-être royal, mais cela ne suffit pas. Dit le vieil homme, souriant malicieusement.
_Je vous l'ordonne !"

L'homme s'avance alors vers la reine. Son bâton claquait en un rythme parfait sur le sol. Clac. Clac. Clac.

"Votre fils est Osarakh, Le Lumineux. Il est le fils de Ptra lui-même. Personne ne pourra aller à l'encontre de la Volonté de Roi des dieux. Pas même Djaf le Vil." Puis il tourna les talons et disparut à nouveau dans les ténèbres.



Le lendemain, le rituel tant attendu par le Roi-fou échoua. Trois prêtres moururent lors du processus. La lumière de Ptra protégerait l'enfant contre quiconque lui porterait atteinte. Osarakh le Lumineux était né, et personne ne pourrait entraver sa destinée...

Trop taré le Roi Que va-t-il faire pour contrer la bénédiction de Ptra ?

Super pour un début! J'ai hate de savoir la suite, quand on pourra vraiment l'appeler "Roi".
J'ai juste une petite remarque a faire. Il est étrange qu'une cité béni par Ptra soit dirigé par un Roi qui prie Djaf. Normalement, a part Marhak, chaque cité a son dieu tutélaire. Mais cela n'a pas d'importance Ouajet est peut etre une cité de plus petite taille que Khemri, Ka-Sabar, Lahmia etc du coup elle ne respecte peut-être pas les "codes" des autres cité.

Et qui suis-je pour juger les actes d'un Roi?

Excellente question ! En faite, Ouajet n'as plus eu de véritable roi depuis bien longtemps. Elle à été créée et gouvernée par une dynastie marchande appelée Ouaj, venant directement du Qatar (ça s'invente pas xD), et ce pendant un bon bout de temps. Et puis elle subira un peu le même sort que Khemri, les rois s'enchaînent sans réelle stabilité. Et vu que les premiers arrivés étaient des Arabiens, la religion néhékharienne n'était pas assez forte pour attirer l'attention des dieux. C'est avec Arkrakh II que les dieux se tournèrent vers Ouajet; Djaf en l’occurrence. La subtilité, c'est qu'avant l'arrivée d'Osarakh (et donc de Ptra), seul Djaf avait été célébré à Ouajet. Mais une fois que Ptra aura posé ses cou*lles sur la table et aura jarté Djaf, elle restera bénie de Ptra, qu'Arkrakh le veuille ou non. (Ce sera plus clair dans les chapitres suivants... Enfin, je crois...)

Bon, on rentre dans l'vif du sujet, on passe à la fin de l'introduction; la véritable histoire va bientôt commencer...


CHAPITRE II : L'EVEIL

La faible lueur de la lanterne vacillante ne permettait pas aux voyageurs de voir la tête encapuchonnée du conteur. Sa voix, chaude comme le désert, semblait ensorceler quiconque l'entendrait; son léger accent ajoutait de la crédibilité à son histoire.

Quelques années s’écoulèrent alors depuis cet évènement. Lors de son cinquième anniversaire déjà, Osarakh savait manier l'épée et le bouclier. Comme se l'avait promis Arkrakh II, son fils s’entraînerait sans relâche. Et ce fût le cas...

Jours après jours, mois après mois, Osarakh devenait meilleur. Bien meilleur. Le meilleur...
Dès sa dixième année, Osarakh rivalisait avec ses maîtres. Son père, ravi, lui fît forger une lame unique, la Mangeuse de Chair. Sous l'œil impuissant de sa bien-aimée mère, le Lumineux devenait l'instrument de mort de son père le Roi.
À son quatorzième anniversaire, Osarakh fit envoyé au front pour la première fois. Les problèmes diplomatiques créés par Arkrakh finirent par éclater, et les arabiens d'El-Kalabad s'en sont très vite rendus compte. La guerre se terminera sur un drapeau blanc commun, alors que seule l'unité des Lames Vertes de Djaf étaient encore debout. Osarakh s'était montré fin stratège et chef inné; ses ordres, plus écoutés que ceux du "Grand" général Arkrakh II Le Fou.
Son règne tremblait pour la première fois.

L'esprit d'Osarakh devenait plus fort au fil du temps. Parfois, il disparaissait toute une journée, allant beau milieu du désert. Il s’asseyait là, loin des statues et des cultes mortuaires, fermait les yeux et méditait. La lumière du soleil, en un parfait rayon, l'illuminait. Osarakh, le Lumineux...
Les années passèrent, suivant le même rythme. Mais Khemri pleure. Les dynasties se suivent sans cesse. Les rois, par dizaines, se succèdent. Aucun d'eux n'était assez fort, assez cruel, assez effrayant. Arkrakh II Le Grand, si, bien évidemment ! Il laisse alors le trône de Ouajet vide, et part pour Khemri, et devenir le Haut-roi de Nehekhara !

C'était en -1616. Un jour comparable à celui de sa naissance. Ensoleillé et merveilleux. Ce jour, enfin ! Osarakh le Lumineux devient Roi de Ouajet ! Le peuple le célèbre déjà, l'élève au rang de Grand-Roi de Ouajet et des Colonies Orientales ! Il revêt pour la première fois les épaulières dorées. Conseillé par sa mère Basthuni, mais aussi par son prêtre protecteur, appelé Anukoth, Ouajet quitte Djaf pour être bénie de Ptra.

"FAITES PLACE... AU SA-PTRA !" Criait Anukoth à la foule immense. Osarakh, plein d'une prestance naturelle, s'assoit sur le trône. Le Règne Lumineux débute. Des alliances se créent avec El-Kalabad et Ka-Sabar. La politique de Ouajet, ancienne fidèle servante, s'éloigne alors de Khemri. Djaf perd définitivement la ville de Ouajet, laissant place à Ptra, le Roi des Dieux.


Ah juste pour info, Sa-Ptra, ça veut dire "Le Fils de Ptra" x)

J'aime beaucoup et l'initiative et le récit, ça donne un peu de consistance à nos héros ^^

Je trouve ça moins bien écrit que le début mais le rythme du récit est beaucoup plus rapide! On en apprend énormément plus que dans le premier chapitre! Et c'est une très bonne initiative d'inclure aussi tôt dans ton RP les autres villes de Nehekhara, ça ajoute de la vraisemblance!

C'est vrai que c'est moins bien écrit, mais pour me trouver une excuse, c'est parce que c'étais plus le chapitre d'information ce coup-ci. Si j'peut commencer à teaser, le prochain aura pour principal sujet un/e *BIIIIP* (haaan gwak !) complètement épique ! Sinon, merci du compliment, j'essaye vraiment de rendre mon histoire assez logique pour qu'elle puisse être intégrée dans le LA sans perte de sens niveau fluff
Allez, le chapitre Trois, j'vais le bosser un peu plus : ptet fini pour mercredi !

Bon, tout d'abord, j'ai écrit ce machin alors que j'écoute depuis 1h49min21sec ÇA...
Bon allez, maintenant on va commencer à se marrer. Un peu de drama ici, du ouin², de l'epicness; bref, de l'action quoi ! Allez mesdames les honorables biatches, à vous !


CHAPITRE III : L'EXIL

La brillante Ouajet était à son apogée. Elle brillait sur l'aride Nehekhara.
Mmmh ? Oh, vous n'en avez jamais entendu parlé ? Eh bien, votre Histoire l'a oublié, je suppose; mais celle du sifflant désert, non...



Nagash était le nouveau haut-roi de Khemri. Arkrakh II traverse à nouveau le gît de Khsar d'un pas furieux. Ni le zénith brûlant, ni les scorpions enfouis sous le sable orange ne l'arrêtèrent. Ouajet la Dorée se dresse maintenant devant lui, dans toute sa splendeur !

La silhouette sombre s'avance. Son arme, perpétuellement sanglante, tuait la lumière. Un pas. Puis un autre. Et un autre encore. Lent, et cruel.

L'œil sombre.
"OSARAKH !"

La main tremblante.
"CE TRÔNE EST MIEN !"

Le pas sûr.
"LA MORT... EST TIENNE !"

Les lourds cliquetis de l'armure du jeune roi retentirent. La mangeuse avait faim.
"Il est temps d'arrêter cette folie...
_Tu n'es PAS le roi ! Tu n'es PLUS le prince. Tu n'es rien ! Et ton soi-disant dieu ne pourras te protéger ! MEURS !"

La vieille cape déchirée s'envole.
Le sang coule.

"Peuh. Ce n'étais qu'une faible."
L'aimante reine... Tombe. Sans broncher, le mari lève ses yeux rouge vers Osarakh. Empli de rage. La lame encore vibrante. Sans un mot, le combat pour Ouajet commence. Pour la première fois depuis des années, les nuages couvre le ciel bleu de désert. L'atmosphère était sombre, lourde. Les étincelles virevoltaient comme des fées; et les lames, toujours plus dures, se mordaient. Sans pitié, ils frappaient. L'eau tombée du ciel ne suffisait pas à nettoyer tout ce sang. Ni tout ce malheur. Les combattants, sans répit, se battaient.
Le premier sang coule.
Le vieux roi pose un genou au sol.

"Tu peux vivre. Mais jamais plus libre.
Le silence qui suivit était pesant. Plus lourd que l'habituelle chaleur. Le vent se lève maintenant sur Ouajet; les capes volent au vent. Le rouge d'Osarakh était écarlate, et le noir d'Arkrakh, obscur.
_JAMAIS !"

Avec plus de rage encore, il frappe. La défense du roi brillant se fissure, se fissure... Et se brise. Une coupe. Le sang jaillit à nouveau. Tellement de sang...




L'expérience, la folie et la rage du Roi Fou vainquirent. Alors que la mort était proche pour l’Élu de Ptra , Anukoth réussit à le maintenir en vie. Blessé, affaiblit, Osarakh le Grand quitte Ouajet. Désarmé, déshonoré.
Nous voici au début d'une épopée longue et périlleuse : L'Odyssée de l'Exilé d'Or...